Rapport de la commission 2022

Notre mission:

Cette commission vise à identifier les facteurs et tendances clés de la participation des femmes aux TIC et sa dynamique, ainsi qu’à analyser les programmes qui permettent la participation des femmes au monde numérique.

Les participantes

Aurore MALHERBES Albane BRUYASAude LEGRASCatherine NOHRA CHINA
Carole MALBRANCQCelia AUGECorinne MEYNIERDelphine GALERNEDonia CHAIEHLOUDJ Emmanuelle OLIVIE PAUL – Flora DESBROSSES Krystyna GRYNKOLaure GAJETTI Laure PAGNIEZ
Madi SEYDIMarion FREMYPauline BOUTON  – Sandra BOCCIOLINI
Valeria COLA


Sommaire

Nous avons pu, au cours de nos réunions, débattre, découvrir des actions et ainsi trouver des pistes de réflexions. Nous vous les exposons tout au long de ce compte rendu.

Pourquoi les femmes doivent trouver leur place au sein des métiers IT.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il est important de promouvoir la participation des femmes dans le secteur de l’informatique.
Tout d’abord, pour favoriser la diversité et l’inclusion dans tous les domaines, car cela peut améliorer la créativité et l’innovation en permettant à des personnes de différents horizons de travailler ensemble.
Le secteur de l’informatique a besoin de talents diversifiés pour répondre aux besoins de la société et de l’industrie, et encourager les femmes à entrer dans cette industrie peut contribuer à atteindre cet objectif.


La grande question : Pourquoi les femmes ne vont pas dans le secteur de la technologie ?

Comme vous vous en doutez, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les femmes peuvent être moins représentées dans le secteur de la technologie. Certaines de ces raisons peuvent être liées à l’histoire et à la culture, tandis que d’autres peuvent être liées à des barrières pratiques et structurelles.

Voici quelques exemples de facteurs qui peuvent contribuer à la sous-représentation des femmes dans le secteur de la technologie :

  • Stéréotypes de genre : Les stéréotypes de genre peuvent influencer les choix de carrière des femmes et les encourager à s’orienter vers des domaines professionnels perçus comme plus adaptés aux femmes.
  • Manque de modèles et de mentors : Les femmes peuvent manquer de modèles et de mentors féminins dans le secteur de la technologie, ce qui peut les décourager de poursuivre des carrières dans ce domaine.
  • Barrières d’accès à l’éducation : Les femmes peuvent rencontrer des barrières pour accéder à une éducation de qualité en technologie, notamment en raison de différences de genre dans l’accès à l’éducation et aux ressources scolaires. Les bizutages sont aussi des freins à la poursuite des études dans les secteurs genrés.
  • Préjugés et discrimination : Les femmes peuvent faire face à des préjugés et à de la discrimination au travail, ce qui peut les décourager de poursuivre une carrière dans le secteur de la technologie. Type grossesse, endométriose, ménopause, cancer…

Ces problèmes ne sont pas exclusifs au secteur de la technologie et qu’ils sont présents dans de nombreux domaines professionnels. Mettre en place des actions dès maintenant pour s’assurer que toutes les personnes, quelles que soient leur identité de genre, aient les mêmes opportunités de carrière et de réussite dans le secteur de la technologie.

Quelques pistes

1-Stéréotypes de genre :

Les stéréotypes de genre peuvent influencer les choix de carrière des femmes et les encourager à s’orienter vers des domaines professionnels perçus comme plus adaptés aux femmes.

Il est vrai que les stéréotypes de genre peuvent avoir un impact sur les choix de carrière des femmes et les orienter vers des domaines professionnels perçus comme plus adaptés aux femmes. Cela peut être le résultat de messages et de représentations stéréotypées dans la culture et les médias, qui peuvent renforcer les idées reçues sur les rôles et les compétences attendus des hommes et des femmes dans la société.

Les stéréotypes de genre peuvent également influencer les perceptions des autres sur les capacités et les compétences des femmes, ce qui peut avoir un impact sur leur évolution de carrière et leur accès à certaines opportunités professionnelles.

Reconnaître et défier ces stéréotypes afin de créer un milieu de travail plus inclusif et équitable pour les femmes et pour tous les genres. Cela peut inclure l’éducation et la sensibilisation aux stéréotypes de genre, la promotion de modèles de genre diversifiés dans les médias et la culture, ainsi que l’adoption de politiques et de pratiques de diversité et d’inclusion au sein des entreprises et des organisations.

2-Manque de modèles et de mentors :
Les femmes peuvent manquer de modèles et de mentors féminins dans le secteur de la technologie, ce qui peut les décourager de poursuivre des carrières dans ce domaine.

Il est en effet important de disposer de modèles et de mentors qui peuvent nous inspirer et nous guider dans notre parcours professionnel. Dans le secteur de la technologie, il est souvent difficile pour les femmes de trouver des modèles et des mentors féminins, car il y a souvent une forte inégalité entre les sexes dans ce domaine. Cela peut être décourageant pour les femmes qui souhaitent se lancer dans une carrière dans la technologie, car elles peuvent se sentir isolées et moins soutenues que leurs homologues masculins. Il est donc important de faire en sorte que les femmes puissent avoir accès à des modèles et des mentors féminins qui peuvent les aider à s’épanouir dans leur carrière.

3-Barrières d’accès à l’éducation :

Les femmes peuvent rencontrer des barrières pour accéder à une éducation de qualité en technologie, notamment en raison de différences de genre dans l’accès à l’éducation et aux ressources scolaires.

Il est vrai que les femmes peuvent rencontrer des barrières pour accéder à une éducation de qualité en technologie, en particulier dans certaines régions du monde où l’accès à l’éducation est limité pour les filles et les femmes en raison de stéréotypes de genre, de pratiques discriminatoires et de normes sociales qui favorisent l’éducation des garçons.
Les bizutages sont encore existants et impunis, cela conduit à une sélection d’autres études pour ne pas subir ce stress.

Les barrières peuvent également être liées à des facteurs économiques, tels que le manque de moyens financiers pour payer les frais de scolarité ou l’absence d’infrastructures scolaires adéquates.

Il est important de s’attaquer à ces barrières pour favoriser l’accès équitable à l’éducation en technologie pour les femmes et les filles.

Cela peut inclure des initiatives pour améliorer l’accès à l’éducation pour les femmes et les filles dans les régions où cela est particulièrement difficile, ainsi que des programmes de soutien pour aider les femmes à surmonter les obstacles financiers et à poursuivre des études supérieures en technologie. En outre, il est important de s’assurer que les curriculums scolaires et les programmes de formation professionnelle reflètent les intérêts et les besoins des femmes et des filles, et de promouvoir une culture de l’éducation qui valorise l’apport des femmes dans le domaine de la technologie.

4- Préjugés et discrimination :

Les femmes peuvent faire face à des préjugés et à de la discrimination au travail, ce qui peut les décourager de poursuivre une carrière dans le secteur de la technologie.

Il est vrai que les femmes peuvent faire face à des préjugés et à de la discrimination au travail, y compris dans le secteur de la technologie. Ces préjugés et cette discrimination peuvent prendre diverses formes, comme des stéréotypes de genre, des salaires inégaux, des promotions refusées ou des comportements sexistes.

Ces préjugés et cette discrimination peuvent avoir des conséquences graves pour les femmes, en leur donnant l’impression qu’elles ne sont pas les bienvenues dans le secteur de la technologie ou qu’elles ne peuvent pas réussir dans ce domaine. Cela peut les décourager de poursuivre une carrière dans la technologie, ce qui peut contribuer à l’inégalité entre les sexes dans ce domaine.

Il est important de reconnaître que les préjugés et la discrimination ont un coût pour les individus qui en sont victimes, mais aussi pour la société dans son ensemble. Pour cette raison, il est important de prendre des mesures pour combattre les préjugés et la discrimination et pour promouvoir l’égalité des sexes dans le secteur de la technologie et dans tous les autres domaines de la vie professionnelle.

Et si l’entreprise changeait plus vite que les pouvoirs publics et la société .

On pourra bien commencer à redéfinir nos KPI et introduire les HPI (human performance indicators).

Rendre le monde de la technologie attractif pour les femmes

Apporter de nouveaux concepts ou des actions jamais mises en oeuvre pour l’égalité des sexes et de l’inclusion dans le monde de la technologie, afin que les femmes se sentent les bienvenues et encouragées à poursuivre une carrière dans ce domaine. Voici quelques pistes pour l’inclusion des femmes dans le monde de la technologie:

  1. Offrir des programmes de mentorat et de parrainage pour les femmes qui souhaitent entrer dans le monde de la technologie.
  2. Organiser des événements de réseautage pour les femmes dans le domaine de la technologie afin qu’elles puissent se connecter avec d’autres femmes travaillant dans ce domaine.
  3. Encourager les femmes à postuler pour des emplois dans le domaine de la technologie en mettant en avant les réussites et les opportunités de carrière qu’offre ce domaine.
  4. Soutenir les organisations et les initiatives qui visent à promouvoir l’égalité des sexes et l’inclusion dans le monde de la technologie.
  5. Favoriser une culture d’inclusion et de respect au sein de l’entreprise, en veillant à ce que les femmes soient traitées de manière équitable et aient accès aux mêmes opportunités de carrière que les hommes.
  6. Adapter l’entreprise aux cycles féminins, qui sont indépendants de leurs volontés. Etre rassurée en cas d’hémorragie, de bouffées de chaleurs, savoir que cela ne sera pas un problème est aussi incitatif que des avantages de type Tickets resto ou PER.

L’inclusion des femmes dans le monde de la technologie est un travail en cours et que nous avons encore du chemin à parcourir pour atteindre l’égalité des sexes dans ce domaine. Toutefois, en prenant des mesures concrètes et souvent simples à mettre en application, nous pouvons contribuer à créer un milieu de travail plus à l’écoute.

Comment sont gérés les cycles de la femme en entreprise

Cancer, cycles, endométriose, grossesse

Gérer les cycles menstruels des femmes de manière équitable et respectueuse en entreprise, vous semble surprenant comme piste pour valoriser notre filière ?
Et pourtant, hors grossesse et ménopause, tous les 28 jours cet inconfort, pour lequel nous disons à voix basse  » je suis indisposée » peut devenir une remarque cinglante de la part des collègues qui ce traduit par « tu as tes règles pour être comme çà aujourd’hui… »
Alors voici quelques suggestions, simples à mettre en place dans vos entreprises :

  1. Offrir une flexibilité au travail : Il peut être utile de permettre aux femmes de travailler à des horaires flexibles pendant leurs règles, si cela leur convient et si cela n’affecte pas le travail de l’entreprise.
  2. Fournir des produits d’hygiène féminine : Il est important de fournir gratuitement des produits d’hygiène féminine dans les toilettes de l’entreprise, pour que les femmes puissent se sentir à l’aise et en sécurité au travail.
  3. Sensibiliser les collègues et les supérieurs : Il est important de sensibiliser les collègues et les supérieurs aux besoins des femmes pendant leurs règles et de promouvoir une culture de soutien et de compréhension en entreprise.
  4. Offrir du soutien psychologique : Les règles peuvent parfois être difficiles à gérer sur le plan émotionnel. Offrir du soutien psychologique aux femmes de l’entreprise peut les aider à mieux gérer leur cycle menstruel et à se sentir plus en paix avec leur corps.

Ces mesures peuvent être bénéfiques pour toutes les femmes, quels que soient leur âge et leur statut hormonal. Elles peuvent contribuer à créer une culture de bien-être et de soutien au sein de l’entreprise.

L’Europe et les cycles des femmes :

En Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, il n’existe pas de dispositions spécifiques en matière de congé menstruel, mais les femmes peuvent demander un congé pour maladie si elles souffrent de symptômes graves pendant leurs règles.

En France, le congé menstruel n’est pas inscrit dans la loi. Pour autant, chaque entreprise est libre d’instaurer ce dispositif si elle le souhaite.

Certaines sont d’ailleurs en train d’expérimenter ce type de congé. En janvier 2021, la société coopérative La Collective, basée à Montpellier, se lançait dans un test de congé menstruel, une première en France.  La société de mobilier Louis, basée à Toulouse, a instauré un congé menstruel en mars 2022. Les salariées disposent d’un jour de congé par mois, payé, et peuvent aussi bénéficier de télétravail en cas de règles douloureuses. L’expérience va durer 1 an


En Espagne, le Gouvernement a approuvé, le 17 mai dernier, un projet de loi instaurant un congé menstruel. Une première en Europe.Une mesure , qui existe déjà – bien que peu appliquée – au Japon, en Corée du Sud, en Indonésie

Comment les entreprises gèrent la ménopause des femmes

Sophie Kune a été notre invitée en Novembre 2022


Il est certain que nous aurons toutes une vie différente mais un état hormonal pour nous toutes : La ménopause !
Le mot fait peur, il nous relègue à la vision de la fin, celle de la vieille peau … Celle qui n’est plus fertile.
La culture du « jeunisme » mets une pression supplémentaire aux femmes qui rentre dans ce cycle.
La grossesse est encadrée, glorifiée, il suffit d’aller dans un rayon de librairie (oui, il en existe encore) pour voir les volumes accordés à cet état de grâce, peu sur l’adolescence et ses transformations et un désert sur l’après révolution hormonale.
Notre invitée, Sophie Kune, a écrit un livre et anime un compte instagram sur le sujet ainsi qu’un podcast pour la marque Clarins.

Les entreprises peuvent gérer la ménopause des femmes de différentes manières. Voici quelques exemples de stratégies qui peuvent être mises en place :

  1. Offrir un soutien et une compréhension : il peut être utile de sensibiliser les employés et les gestionnaires à ce que signifie la ménopause pour les femmes, afin qu’ils puissent mieux comprendre et soutenir celles qui y sont confrontées. Car ce sujet n’est pas enseigné en biologie et reste un sujet non abordé par l’entourage et par les médecins.
  2. Fournir des ressources de soutien : il peut être utile de mettre à disposition des employées des ressources de soutien, comme des brochures informatives ou des séances de counseling.
  3. Offrir des aménagements de travail flexibles : pendant la ménopause, certaines femmes peuvent avoir besoin de flexibilité au travail, comme la possibilité de travailler à des horaires différents ou de travailler à temps partiel. Offrir ces options peut aider les femmes à mieux gérer leur ménopause.
  4. Mettre en place des politiques de discrimination nulle : il est important de s’assurer que les femmes ne sont pas discriminées ou ostracisées au travail en raison de leur ménopause. Il est donc essentiel de mettre en place des politiques de discrimination nulle et de veiller à ce qu’elles soient respectées.

Il est important de noter que chaque femme est différente et que les besoins et les préférences peuvent varier en ce qui concerne la gestion de la ménopause au travail. Il est donc essentiel de travailler avec chaque femme pour trouver une solution qui convient à ses besoins individuels.

L’inclusion des femmes dans le monde de la technologie est un travail en cours et que nous avons encore du chemin à parcourir pour atteindre l’égalité des sexes dans ce domaine. Toutefois, en prenant des mesures concrètes et souvent simples à mettre en application, nous pouvons contribuer à créer un milieu de travail plus à l’écoute.

Mettre en place une culture de travail inclusive et de soutenir activement les femmes dans leur parcours professionnel pour les encourager à postuler à des postes internes.

Les formations en technologie pour les jeunes filles

Au sein de la commission nous avons la présence des membres du collectif WHAT06 qui a depuis 2016 un objectif clair: Montrer l’accessibilité de la science à TOU(TE)(S) ! 

Le collectif souhaite rendre visibles les femmes travaillant dans les domaines du Numérique et de la Technologie. Également, l’objectif est faire découvrir les métiers de l’ingénierie informatique aux femmes et aux jeunes filles.

Hackathons , Girls Tech Day et plusieurs autres événements au format plus court, et un évènement qui compte dans communauté les Trophées Women In Tech Sud !
Le collectif a aussi créer l’application InspireMe

WHAT06

En Europe aux Pays -bas Johanna Spiller propose un programme de formation pour les jeunes filles qui semble très prometteur

“Notre mission est de combler la pénurie de talents technologiques en recrutant, en recyclant et en retenant les talents technologiques féminins. Dans le cadre de notre Femture Bootcamp, d’une durée de quatre mois, nous créons un environnement d’apprentissage sûr et stimulant dans lequel les femmes apprennent à coder et sont formées à des compétences professionnelles et non techniques par des femmes expérimentées dans le domaine de la technologie. Nous voulons augmenter le pourcentage de talents féminins dans le secteur de la technologie et aider les jeunes femmes à devenir les directeurs techniques et les entrepreneurs technologiques de demain.”

Les femmes et la création de start-up

Les femmes et la créations de start up en France

En France, le nombre de femmes créatrices de start-ups a augmenté ces dernières années, mais elles restent sous-représentées par rapport aux hommes. Selon une étude de l’Agence pour la création d’entreprises (APCE) publiée en 2020, seulement 35% des créateurs d’entreprises en France sont des femmes. Cependant, cette proportion a augmenté de manière significative ces dernières années, passant de 30% en 2015 à 35% en 2020.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les femmes sont moins nombreuses à créer des start-ups en France. Tout d’abord, il y a des stéréotypes de genre qui peuvent freiner les femmes dans leur décision de devenir entrepreneur. De nombreuses femmes peuvent se sentir moins confiantes ou moins capables de réussir en tant que cheffes d’entreprises par rapport aux hommes, ce qui peut les décourager de se lancer dans une aventure entrepreneuriale.

De plus, les femmes ont souvent moins accès aux ressources et aux réseaux de soutien nécessaires pour lancer une start-up. Par exemple, elles ont souvent moins accès à des sources de financement ou à des mentors qui pourraient les aider à développer leur entreprise.

Cependant il existe des initiatives visant à encourager les femmes à créer leur propre entreprise et à soutenir celles qui le font déjà. Par exemple, le programme « Elles bougent » est une initiative nationale destinée à promouvoir l’entrepreneuriat féminin en France. Il s’agit d’un programme de sensibilisation qui vise à montrer aux femmes que l’entrepreneuriat est une option viable et à leur fournir des ressources pour démarrer et développer leur entreprise.

En conclusion, bien que le nombre de femmes créatrices de start-ups en France ait augmenté ces dernières années, il reste encore beaucoup de travail à faire pour encourager davantage de femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat et leur offrir les ressources et le soutien nécessaires pour réussir.

Les femmes et la création de start up en Europe

Il y a de nombreux facteurs qui peuvent influencer la création de start-ups par les femmes en Europe. Les femmes sont souvent confrontées à des barrières plus importantes que les hommes lorsqu’il s’agit de créer une entreprise. Cela peut être dû à des stéréotypes de genre, à des discriminations, à un manque de soutien ou à un manque de modèles de réussite.

De nombreux pays en Europe ont mis en place des programmes et des initiatives pour encourager les femmes à créer des start-ups et pour les soutenir dans leur parcours entrepreneurial. La commission européenne, avec le programme Horizon aide aux projets innovants.

Selon les statistiques, les femmes créent souvent des start-ups dans des secteurs différents de ceux des hommes. Par exemple, en Europe, les femmes sont souvent plus enclines à créer des entreprises dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la mode et du bien-être, alors que les hommes sont plus enclins à créer des entreprises dans les secteurs de la technologie, de la finance et de l’industrie.

En résumé, bien que les femmes en Europe aient encore des défis à relever pour créer des start-ups, il existe de nombreuses initiatives et programmes pour les encourager et les soutenir dans leur parcours entrepreneurial.

Nos invitées

Johanna Spiller basée à Groningue, Pays-Bas est Co-Founder at Femture I Founder & CEO at Klapstoel Academy I FutureMaker at FutureWomenX.
Elle a adapté des programmes de formations pour des jeunes femmes avec d’autres types de financements que ceux que nous connaissons en France.

Teresa Colombi, Managing Director chez LudoTIC

Teresa à participé à l’émission de la Cloud-Week sur les femmes du cloud. Son parcours ne la destinait à être dans le monde de la tech et pourtant elle est à la tête d’une des sociétés les plus reconnues dans le monde de l’UX.
Elle a été élue femme de la tech par la FrenchTech cote d’azur en 2022 et participe aux conseils d’administration de Télécom Valley et de la FrenchTech Cote d’azur.

Fondatrice d’un bureau de conseil en stratégie digitale spécialisé dans l’univers de la femme, pionnière du community management, Sophie Kune est également la voix du nouveau podcast Clarins sur la ménopause. Chroniqueuse sur Aufeminin.com.

Marie NGHIEM Maire du Village by Crédit Agricole Provence Côte d’Azur
Avec son équipe elle permet l’acceleration des entreprises innovantes grâce à un programme d’accompagnement sur-mesure.
La selection est basée avec une vision à long terme sur des valeurs humaine qui font sens pour la communauté.